Académie du Bayern Munich au Rwanda : des suspects de fixation de l’� Â¢ge comparaissent devant le tribunal


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Le 16 novembre, l’accusation a traduit devant le tribunal primaire de Kicukiro trois suspects accusés d’avoir truqué l’� Â¢ge des enfants pour garantir leur admission � ï¿½ l’Académie du Bayern Munich au Rwanda.

Les suspects sont Aristide Karorero, responsable des données du secteur Kinyinya, Leo Nisunzumuremyi, entra� Â®neur de football, et Marie Rose Rugendoruhire, officier de l’état civil du secteur Gahanga, qui font face � ï¿½ de multiples accusations, notamment de sollicitation, d’acceptation d’avantages illégaux, d’accès non autorisé � ï¿½ un système informatique, modification non autorisée des données et contrefa� Â§on.

Les allégations portent sur la modification présumée des actes de naissance pour permettre l’inscription de trois enfants � ï¿½ l’académie.

Selon le parquet, deux enfants ont été réinscrits dans le secteur de Kinyanya en septembre 2023, leur année de naissance étant passée de 2007 � ï¿½ 2011, facilitant leur éligibilité � ï¿½ la catégorie d’� Â¢ge 12-13 ans � ï¿½ l’académie.

L’accusation a présenté des preuves suggérant une implication entre Karorero et Nisunzumuremyi, indiquant des transactions financières sur Mobile Money et la modification des registres d’enregistrement.

Karorero aurait accepté des pots-de-vin de Nisunzumuremyi pour faciliter les changements d’enregistrement, comme en témoignent les échanges financiers et les différences dans les documents d’enregistrement, entre autres rapports.

Concernant Rugendoruhire, l’accusation a souligné qu’elle avait facilité l’enregistrement d’un troisième enfant en modifiant les dossiers d’identification antérieurs de 2007 � ï¿½ 2011.

Pour leur défense, les prévenus ont plaidé non coupable. Karorero a décliné toute responsabilité dans les procédures d’enregistrement et les allégations de corruption, arguant que son rôle n’inclut pas de telles actions et que toute question devrait � Âªtre traitée comme une affaire civile et non pénale.

Rugendoruhire a également nié toute implication dans un quelconque crime, déclarant qu’elle avait enregistré l’enfant comme n’importe quel autre sans conna� Â®tre son lien avec un processus de sélection de football, ajoutant que l’enfant en question était différent de celui de l’académie, soulignant les différences dans les détails d’enregistrement tels que les noms et la date de naissance de ses parents comme preuve de son manque d’implication.

Le trio a demandé une libération sous caution et le tribunal rendra son jugement le 22 novembre.



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