Kaspersky Lab, fournisseur multinational russe de cybersécurité et d’antivirus, a récemment lancé son centre de transparence à Kigali, ce qui en fait le premier du genre sur le marché africain.
Cette évolution, annoncée en marge du Forum africain de cyberdéfense (ACDF) à Kigali, vise, entre autres, à souligner le lien étroit entre la transparence et la lutte contre la cybercriminalité.
Le centre de transparence intervient à un moment où l’Afrique fait partie des régions où le plus grand nombre de systèmes de contrôle industriel (ordinateurs ICS) attaqués depuis début 2023.
Au moins des attaques ont été détectées sur 43,4 pour cent des ordinateurs ICS en Afrique, mais à l’échelle mondiale, des objets malveillants ont été détectés sur 36,9 pour cent des machines ICS.
Le nouveau Transparency Center de Kigali est à la disposition des partenaires, clients et régulateurs de Kaspersky en charge de la cybersécurité. Il est conçu pour servir l’option d’examen « piste bleue », qui a gagné en popularité auprès des visiteurs des Centres de transparence depuis l’ouverture du premier établissement en 2018.
Il offre un aperçu général des pratiques d’ingénierie et de traitement des données de Kaspersky : tout au long de leur visite, les partenaires et les clients sont invités à poser aux experts Kaspersky toute question relative aux procédures de traitement des données de l’entreprise et au fonctionnement de ses solutions. De plus, dans le cadre de la « piste bleue », ils peuvent améliorer ou acquérir des compétences pour évaluer la sécurité des produits TIC utilisés par leur organisation, en apprenant les points forts du programme de renforcement des cybercapacités de Kaspersky destiné aux organisations gouvernementales, aux universités et aux entreprises.
Tanga igitekerezo