La Commission nationale des réfugiés de la RDC a déclaré avoir reçu des demandes de 1000 rebelles FDLR capturés et de leurs personnes à charge d’être rapatriés dans leur pays d’origine, le Rwanda, a rapporté samedi une radio basée à l’ONU.
Selon la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO), plus de 306 rebelles FDLR ont été capturés jeudi, ce qui représente un total de 600 autres saisis lors des combats lancés par les militaires congolais.
Samedi, l’armée congolaise a déclaré que certains des rebelles avaient été capturés le 26 novembre dans des combats entre l’armée et le groupe du Congrès national pour le renouveau démocratique (CNRD) dans le territoire de Kalehe depuis fin novembre.
Le général major Leon Kasonga, porte-parole de l’armée congolaise, a déclaré jeudi que 306 membres des FDLR s’étaient rendus avec leurs armes dans la région de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu.
L’armée congolaise a indiqué que jusqu’au vendredi 6 décembre, environ 600 FDLR et leurs dépendants étaient transportés au camp militaire de Nyamunyunyi près de l’aéroport de Kavumu. Plus de 400 autres étaient encore à Bitale sur le territoire de Kalehe.
Ces rebelles et leurs dépendants vivraient dans des conditions déplorables et auraient un besoin urgent de nourriture et de soins sanitaires. Certains soignent des blessures par balle, des femmes malades et des enfants.
La communauté humanitaire du Sud-Kivu a déclaré à la radio des Nations Unies qu’elle souhaitait avoir accès aux camps où se trouvent ces personnes et évaluer les besoins avant toute assistance.
Pendant ce temps, Asifiwe Nshimiyimana Manudi, l’un des dirigeants des FDLR, a été arrêté lundi. Sylvestre Mudacumura, le commandant du groupe rebelle, a été tué en septembre par l’armée congolaise.
Les FDLR sont en grande partie composés des auteurs du génocide de 1994 contre les Tutsi, qui a coûté la vie à plus d’un million de personnes au Rwanda.
Le président congolais Felix Tshisekedi a promis après son élection qu’il avait un plan pour retirer complètement tous les groupes armés étrangers du pays.
La République démocratique du Congo a été ravagée par un conflit près de sa frontière orientale, après que de nombreuses milices ont évolué à la suite des deux guerres au Congo (1996-1997 et 1998-2003).
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