Evode Mushingwamana, membre du comité parlementaire des comptes publics, a été accusé d’avoir violé une réfugiée burundaise âgée de 19 ans. Le procureur général sortant, Mutangana Jean Bosco, a confirmé sur Twitter qu’Evode est actuellement poursuivi pour le crime commis.
Il a répondu en réponse à Juliette Karitanyi, une utilisatrice de Twitter qui avait exprimé son inquiétude à propos de Mushingwamana qui exerçait toujours ses fonctions au Parlement alors qu’il était clair qu’il était un suspect.
Le procureur général a répondu: «Chère Juliette, je tiens tout d’abord à m’excuser de ne pas être venue à temps pour informer de l’état d’avancement du traitement de cette affaire malgré le tollé continu. J’informe par la présente que le suspect a été traduit en justice et poursuivi devant un tribunal. "
Dans son tweet à Mutangana, Karitanyi a également mentionné le président du Rwanda, Paul Kagame, affirmant que, bien que Mushingwamana soit poursuivi pour le crime de viol, il travaillait toujours au Parlement et que c’était inacceptable.
"Monsieur le Président, Cela fait un moment maintenant qu’un homme appelé Evode Mushingwamana ici copié fonctionne toujours pour le Parlement, mais il est accusé de viol, de tentative de meurtre, de forçage et de trafic d’un réfugié burundais. L’affaire est devant les tribunaux".
1/2 Dear Mr. President @PaulKagame it's been a while now since a man called Evode Mushingwamana here copied @EMushingwamana still works for the parliement yet he is accused of rape,attempt of murder,forcing abortion&traficking a Burundian refugee. The case is in court pic.twitter.com/rx0iLhBsMc
— Juliette Karitanyi (@JujuLaBelle) November 26, 2019
Remy Baho, un autre utilisateur de Twitter qui a condamné l’inaction du parlement sur cette question et qui a demandé pourquoi Mushingwamana travaillait toujours au parlement, a expliqué l’origine de ce problème.
«Mushingwamana Evode a kidnappé, violé et tenté d’assassiner un réfugié de 19 ans, mais il n’a été poursuivi que pour le crime de viol. Il n’a pas encore été suspendu de ses fonctions au sein de la commission parlementaire des comptes publics, en dépit de résultats d’ADN montrant que l’enfant né de ce viol est le sien.
Comment est-il possible que rien ne soit fait et que cet homme continue à travailler au Parlement après ces actions inhumaines? C’est inacceptable!"
Mutangana a promis que les tribunaux examineraient attentivement cette affaire et rendraient justice à la jeune fille de 19 ans. Le verdict du tribunal sur cette affaire sera annoncé le 23 décembre 2019.
Tanga igitekerezo