Umurenge Saccos récupère 5 milliards de Frw sur 10 milliards perdus


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Sur les 10 milliards de francs rwandais perdus, volés ou détournés des coopératives d’épargne et de crédit Umurenge (SACCO), 5 milliards de francs rwandais ont été recouvrés jusqu’à présent, a confirmé la Banque centrale.

La perte de 10 milliards de Frw est apparue lors du dialogue national de 2018 et a été attribuée à la mauvaise gestion, au détournement de fonds, au non-remboursement des prêts, entre autres raisons.

Un groupe de travail composé des ministères des finances, du commerce et de la justice, des gouvernements locaux et des autorités répressives a été créé.

L’un des résultats attendus consistait à récupérer les sommes perdues, volées ou détournées.

En septembre de cette année, 5 milliards de Frw avaient été récupérés, selon le directeur de la supervision de la microfinance à la Banque centrale, Kevin Kavugizo.

Il a ajouté que le processus de relèvement s’était déroulé en deux phases mais avait également été complété par d’autres efforts de relèvement.

La première phase a réuni 754 millions de francs rwandais et la deuxième phase, 1,5 milliard de francs rwandais. D’autres efforts supplémentaires ont permis de porter le montant recouvré à 5 milliards de francs rwandais.

Les recouvrements ont amélioré les bénéfices de Saccos en tant que revenu supplémentaire, tout en envoyant un message clair que les défaillants seront suivis, empêchant ainsi une nouvelle dégradation.

Au premier semestre de 2019, les bénéfices consolidés de Umurenge Saccos s’élevaient à 2,9 milliards de Frw.

Une plus grande efficacité des SACCO est attendue lorsque l’automatisation des opérations sera terminée.

L’automatisation des opérations des SACCO visait, entre autres choses, à réduire les fuites et les vols connexes, ainsi qu’à faciliter les opérations, améliorant ainsi la rentabilité des coopératives.

Une combinaison de pertes de fonds durables et d’une baisse de la confiance du public dans les SACCO menace de plus en plus l’avenir de ces projets d’épargne.

Les défis remontent à 2015, lorsque le gouvernement a confié à FinTech - une société kényane, d’aider à l’automatisation d’Umurenge-SACCO pour un coût de 4,6 millions de dollars (4 milliards de francs rwandais).

La société a été chargée de développer un système informatique basé sur les TIC, de former le personnel à l’utilisation de ce système, puis de connecter le système à la banque coopérative, qui n’a pas encore été créée, connectant toutes les SACCO, conformément au cahier des charges.

Cependant, l’entreprise n’a pas été en mesure de livrer et leur contrat a été résilié en 2018.

En mars de cette année, le gouvernement a ouvert un processus visant à engager une autre entreprise pour mener à bien l’exercice.

En mars, la Rwanda Cooperative Agency a déclaré avoir reçu des déclarations d’intérêt de 19 sociétés auprès desquelles huit d’entre elles avaient été sélectionnées pour faire des offres techniques et financières.

La firme sélectionnée devait commencer ses travaux en mai de cette année, le processus prenant environ un an. Mais l’automatisation n’a pas commencé. Cependant, l’approche a depuis été modifiée et la phase pilote devrait débuter à la fin de cette année.

La nouvelle approche implique que le gouvernement élabore la solution avec l’intervention du ministère des Finances et de la Société rwandaise de la société de l’information (RISA).

D’ici la fin de l’année, un programme pilote devrait avoir été lancé. Le processus d’automatisation débutera l’année prochaine pour intégrer tous les 416 Umurenge Saccos.

L’automatisation ouvrira la voie à la création d’une banque coopérative regroupant les 416 Umurenge-SACCO du pays.

Une fois terminé, le nouveau processus éliminera les opérations manuelles, réduira les fuites et le vol associés et facilitera les opérations de ces SACCO basées dans tous les secteurs.



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